« Quelqu’un doit mourir »: l’homosexualité au temps du franquisme

« Quelqu’un doit mourir »: l’homosexualité au temps du franquisme

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C’est une belle mini-série (trois épisodes seulement), parfois dure à regarder, que Netflix a mis en ligne il y a quelques jours. Quelqu’un doit mourir (Alguien tiene que morir) se passe en Espagne dans les années 50. Le pays est alors dirigé d’une main de fer par le dictateur Franco et l’Eglise y est toute puissante.

La mini-série de trois épisodes nous plonge au coeur de la famille Falcon, au moment où, Gabino, le fils rentre après dix ans d’exil au Mexique dans la famille de sa mère suite à un drame familial. Il était parti enfant, il revient homme. Et surtout il est accompagné de Lázaro, un danseur à la beauté troublante, dont il est éperdument amoureux. Sa famille veut le marier avec une riche héritière, mais son refus et les rumeurs sur son homosexualité vont déclencher une série d’événements tragiques. Car être soupçonné d’être maricón dans l’Espagne franquiste peut vous conduire à être torturé, emprisonné et envoyé dans un camp de travail où les conditions de vie sont inhumaines. Au moins 5000 personnes auraient été arrêtées pour ce motif-là pendant la dictature.

Quelqu’un doit mourir bénéficie d’une distribution impeccable avec Cecilia Suarez (La Casa de las flores), l’immense Carmen Maura ex-égérie d’Almodovar parfaite en matriarche impitoyable, Alejandro Speitzer, émouvant dans le rôle de Gabino, et le superbe Isaac Hernandez en danseur mexicain qui va exacerber les passions de la famille Falcon.

Ceux qui attendraient une suite seront déçus: selon le créateur de la série, Manolo Caro, il ne devrait pas y avoir de saison 2.

Voir la bande-annonce de Quelqu’un doit mourir: 

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