Violences homophobes: plusieurs associations écrivent à Emmanuel Macron
Quatre associations demandent à être reçus par le gouvernement afin d’évoquer les agressions contre les personnes LGBT, qui « s’intensifient en violence » selon elles. Comme à l’automne dernier, il ne se passe guère une semaine sans qu’une agression homophobe ne soit rapportée dans la presse ou sur les réseaux sociaux.
Les agressions LGBTphobes continuent de sévir en France. Nous adressons aujourd’hui un courrier à @EmmanuelMacron pour que le @gouvernementFR prenne toute la mesure de l’urgence ! #LGBTphobies #LibreEtVisible pic.twitter.com/gZysM2gQPQ
— SOS homophobie (@SOShomophobie) August 7, 2019
« En novembre 2018, vous aviez reçu quelques unes d’entre nous suite à une vague notable d’agressions, et nous avions surtout parlé PMA: c’était une évidence, nos droits inscrits dans les lois ont toujours prouvés qu’ils faisaient diminuer les discriminations. Un plan d’urgence a suivi nos échanges. Mais les mesures annoncées, que beaucoup d’associations estimaient « légères » ne semblent toujours pas avoir été mises en oeuvre concrètement aujourd’hui. Et le sentiment d’impunité de nos agresseurs se renforce d’autant. « , écrivent SOS homophobie, Stop homophobie, Urgence homophobie et Le Refuge.
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Parmi les mesures annoncées à l’époque, la mise en place d’un dispositif de « pré-plainte » en ligne, l’augmentation des effectifs de la plateforme Pharos, qui permet de signaler les contenus haineux en ligne et quelques dispositions au niveau du ministère de la Justice comme la formation des magistrats sur les sujets LGBT. La plupart de ces mesures étaient de tout façon déjà dans les tuyaux à ce moment-là.
Les associations attirent également l’attention du gouvernement sur la persécutions des homosexuels en Tchétchénie, à quelques jours d’une rencontre entre Emmanuel Macron et Vladimir Poutine, président de la Russie, dont la république semi-autonome dépend.